Les Oiseaux de Verhovina

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Traduit par

Les oiseaux de Verhovina sont partis subitement, un été.
Le village, entouré de mines abandonnées, est coupé du monde depuis que la ligne de chemin de fer a été suspendue. Les habitants vivent en autarcie, avec pour seul réconfort les lángos au fromage blanc et le vin de mûres. Le brigadier Korkodus accueille des jeunes délinquants en réinsertion. La couturière Aliwanka lit l’avenir dans la neige et les larmes des habitants. La garde-malade Nika Karanika est capable de ressusciter les morts. Le jeune détenu Januszky parle une langue qui n’existe pas.
Dans cette vie rurale où l’ennui entretient les ressentiments et la suspicion entre les habitants, les menaces apparaissent peu à peu et le malheur finit par s’emparer du village. Jusqu’à ce que le poison s’instille de façon irrévocable dans le cœur des habitants, et qu’il ne soit plus possible de partir de Verhovina…

Traduit du hongrois par Sophie Aude
Date de sortie : 14 septembre 2016
256 pages / 14 x 20,5 cm
22 euros ttc
ISBN : 978-2-36624-228-7

  

Auteur·trice

adam bodor cambourakis

Ádám Bodor

Ádám Bodor est né en 1936 à Cluj Napoca (Kolozsvár en hongrois). Hongrois de Transylvanie, il vit en Roumanie jusqu’à son exil en Hongrie en 1982. Doté d’une voix insolite, souvent comparé à Buzzati ou à Beckett, on lui doit notamment La Vallée de la Sinistra, succès éclatant à sa sortie en 1995, et La Visite de l’Archevêque, où il pousse l’absurde à son paroxysme. Il est aussi l’auteur de L’Odeur de la prison, un livre d’entretiens portant sur son expérience de la prison roumaine.

Presse/Actualités

« Le texte que livre ici Sophie Aude échappe à toutes les maladresses que crée l’écart entre les deux langues : il est beau, poétique, drôle et il est fluide. »
Alice Zeniter, Le Monde

« Admirer les tableaux d’Ádám Bodor, qui ont parfois quelque chose de goyesque, c’est ne pas craindre de partir à la découverte de la face grimaçante de la réalité. On se gardera de dire qu’on « n’en sort pas indemne », mais on en sort en étant groggy, ivre de ce que ces œuvres offrent de tragiquement et splendidement comique. »
Linda Lê, En attendant Nadeau

« Ádám Bodor dresse le portrait tragi-comique d’un microcosme rural en plein délitement où ressentiments et magie quotidienne ne sont que les cache-misères d’un absurde implacable. »
Guillaume Contré, Le Matricule des Anges

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