Malika Moustadraf
Née en 1969, Malika Moustadraf a vécu la quasi-totalité de sa vie à Casablanca. Souffrant d’insuffisance rénale chronique, elle doit très tôt pointer chaque semaine
à l’hôpital pour de longues séances de dialyse et interrompt ses études supérieures. Enfermée dans un corps malade et meurtri, Malika Moustadraf constituera progressivement l’écriture comme un espace de liberté, une « chambre à soi ». Elle écrit d’abord un court roman publié aux éditions Accent, intitulé Jirah al-rûh wa-l-jasad (« Blessures de l’âme et du corps »), puis Trent-sis, paru en 2004. Elle décède à Casablanca en 2006.