Les Oiseaux de Verhovina (poche)

12,50

Traduit par

Depuis que la liaison de chemin de fer a été interrompue, le village de Verhovina se trouve comme hors du monde. Les mines des alentours ont été abandonnées et les oiseaux ont cessé de chanter. Seules les sources d’eau apportent un semblant de vitalité dans la contrée. Le brigadier Korkodus accueille encore de jeunes délinquants en réinsertion ; la couturière Aliwanka lit l’avenir dans la neige et les larmes tandis que la garde-malade Nika Karanika accomplit quelques miracles… Et tous affrontent cette autarcie contrainte en savourant les pâtisseries et derniers spiritueux locaux. Jusqu’à ce qu’une malédiction inconnue s’abatte sur Verhovina, frappant indistinctement les habitants et instillant une irréversible suspicion entre eux.
Oscillant en permanence entre policier et fantastique, Ádám Bodor, un des maîtres de la littérature hongroise, crée une atmosphère unique, inquiétante et intemporelle. Tandis que se resserre un étrange étau, l’enfermement s’avère inextricable, laissant poindre l’ombre d’un passé dictatorial.

Traduit du hongrois par Sophie Aude
Date de sortie : 5 octobre 2022
320 pages / 115 x 175 mm
12,50 euros TTC
ISBN 978-2-36624-720-6

  

Auteur·trice

adam bodor cambourakis

Ádám Bodor

Ádám Bodor est né en 1936 à Cluj Napoca (Kolozsvár en hongrois). Hongrois de Transylvanie, il vit en Roumanie jusqu’à son exil en Hongrie en 1982. Doté d’une voix insolite, souvent comparé à Buzzati ou à Beckett, on lui doit notamment La Vallée de la Sinistra, succès éclatant à sa sortie en 1995, et La Visite de l’Archevêque, où il pousse l’absurde à son paroxysme. Il est aussi l’auteur de L’Odeur de la prison, un livre d’entretiens portant sur son expérience de la prison roumaine.

Presse/Actualités

« Le texte [de la traduction] que livre ici Sophie Aude […] est beau, poétique, drôle et il est fluide – le roman de Bodor se déroule dans un univers de sources, laverie, marécages, rivières, soupes et godets de vin de mûre qui demande que la langue coule, et fouette, et clapote. »
Alice Zeniter, Le Monde

« Ádám Bodor, qui n’ignore pas combien les guetteurs de l’apocalypse ont besoin de consolation, met en scène une fable
où se rencontrent l’humour grinçant d’un esprit facétieux à la Edward Gorey, le goût du non-sens d’un héritier des néantistes et un certain désenchantement dont nous savons, depuis Claudio Magris, qu’il est une forme ironique et aguerrie de l’espérance, et qu’il nous éloigne du pathos catastrophiste. »
Linda Lê, En attendant Nadeau

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