Le plus mauvais groupe du monde intégrale

29,50

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Initialement publiées en trois volumes, aujourd’hui partiellement épuisés, Le plus mauvais groupe du monde est réédité et proposé en édition intégrale.
Dans un monde étrange et décalé, on y suit les tribulations des membres d’un jazz band « le plus mauvais groupe du monde » et de tous ceux qu’ils croisent.
Avec ces vies brèves d’hypocondriaques, de doux dingues et de monomaniaques, de fêlés du dimanche ou de génies à la petite semaine, instantanés de la vie comme elle ne va pas toujours : José Carlos Fernandes excelle à dépeindre un monde qui ressemble fort au nôtre et des êtres qui sont nos semblables.

Traduit du portugais par Dominique Nedellec
Date de sortie : 24 octobre 2018
368 pages / 17,3 x 24,5 cm
29,4 euros
ISBN : 978-2-36624-368-0

  

Auteur·trice

jose carlos fernandes cambourakis

José Carlos Fernandes

José Carlos Fernandes est une des références majeures de la bande dessinée portugaise. Né en 1964 à Loulé, il se consacre à la BD depuis 1989, date de ses premières publications (des adaptations de Garcia Marquez et de Ray Bradbury). Auteur prolifique, il a depuis signé pas moins de deux mille planches de bande dessinée parues dans des fanzines et sous forme d’albums. Le plus souvent placé sous le signe de l’humour et de l’ironie, le travail de José Carlos Fernandes peut être lu tantôt comme une critique décalée des effets pervers de la société de consommation, du rationalisme et du scientisme, tantôt comme une réflexion relevant de l’art contemporain. Le talent de José Carlos Fernandes s’est définitivement imposé grâce à ce qui constitue (jusqu’ici) son chef-d’œuvre : A Pior Banda do Mundo (Le plus mauvais groupe du monde). Six volumes ont paru au Portugal depuis 2002. Cette série, d’une grande qualité d’écriture, drôle et érudite, a valu à l’auteur de multiples prix et distinctions et a été publiée en Espagne, au Brésil et en Pologne. Plusieurs histoires ont fait l’objet d’adaptations au cinéma et au théâtre, au Brésil et au Portugal. Salué comme une des meilleurs bande-dessinées de l’année 2009, le premier volume a rencontré en France un véritable enthousiasme critique et public.

Presse/Actualités

« Je n’avais jamais eu entre les mains une bande dessinée aussi remarquablement écrite. (…) L’invention est constante (…). José Carlos Fernandes ordonne un monde parallèle au nôtre, désolé et désopilant, dont les aberrations curieusement évoquent à s’y méprendre les réalisations triomphales de notre raison logique. »
   – Éric Chevillard, Le Monde

« Cela aurait pu être un roman de Boris Vian. C’est inquiétant, farfelu et jubilatoire. »
   – Jean-Christophe Ogier, France Info

« Grâce à cette intégrale reprenant les trois volumes doubles précédemment sortis chez Cambourakis, l’amateur de poilades va désormais gagner du temps en évitant de chercher les différents volumes sur l’étagère. Là, sur ses genoux, il aura l’intégralité de la Bible, l’Ancien et le Nouveau Testament, ainsi que tous les spin-off écrits par les apôtres. Plus fort que les Monty Python au meilleur de leur forme, cette intégrale renferme 154 histoires incroyables de deux pages chacune qui sont autant de petits chefs-d’œuvre d’humour à froid comme Pierre Desproges aurait pu faire s’il avait été moins flemmard devant une planche à dessin. Bon, sinon, le seul reproche que l’on puisse faire à l’auteur est sa trop grande discrétion. »
   – Géant Vert, DBD

« Au rythme du jazz et sous une douce lumière sépia, inspiré par Borges et Perec, un des auteurs phares du Portugal nous offre un cocktail d’absurde et d’humour des plus rafraîchissants. […] Un monde oscillant entre absurde et fantastique, entre passé recomposé et futur antérieur. L’Héritage de Borges, Kafka, Queneau, Vian ou Pérec est prégnant dans cette atmosphère où la réalité vacille face à l’étrangeté des situations. […] L’absurdité de ces vies malgré tout si proche des nôtres nous amène, à l’instar des écrivains précités, à nous questionner sans nous prendre au sérieux. »
Page des Libraires

« Plongée fascinante et poétique dans une ville où règnent le décalage et l’absurde, par l’auteur portugais JCF. […] JCF […] introduit un subtil décalage entre notre monde et le sien, tout en demi-teinte. Au milieu du surréalisme ambiant, il glisse un commentaire critique sur la société moderne, et en épingle avec ironie les travers: la solitude, le travail aliénant, l’incommunicabilité, les magazines people, la pub… Ce voyage à la fois kafkaïen et borgésien, où la musique est omniprésente, est empli de trouvailles poétiques, drôles et douces-amères […], qui témoignent de la fabuleuse inventivité de leur auteur. Ce livre plein d’esprit et stimulant, où le trivial et le quotidien se mêlent aux réflexions métaphysiques, donne aussi à réfléchir sur le poids des mots, le pouvoir des livres et de l’écriture. Perdant le lecteur entre rêve et réalité, il soulève avec grâce de nombreuses interrogations sur le sens de la vie. »
Les Inrockuptibles

« En 60 histoires courtes […] JCF déploie, avec une très rigoureuse fantaisie, un sens de l’absurde étincelant. Et sous l’incongruité des situations filtrent d’incisives observations sur la création artistique et certaines dérives culturelles d’aujourd’hui. »
Télérama

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