Un homme si simple – Chalet 1

19,30

Postface de

Un homme si simple et Chalet 1, initialement conçus comme un seul et même livre, sont issus du séjour effectué par Baillon en 1923 dans le service psychiatrique de la Salpêtrière : une même expérience existentielle, une même matière travaillée différemment dans chacun de ces textes.

Un homme si simple est composé de cinq confessions, celle d’un patient interné, Jean Martin, qui monologue, apostrophant tantôt un médecin, tantôt un lecteur imaginaire, revenant sur son passé pour expliquer sa situation présente. Il décrit le parcours d’un écrivain désespérément en quête de « simplicité », incapable de faire face au quotidien, déchiré entre deux femmes, Jeanne et Claire, et surtout dangereusement attiré par la fille de cette dernière, Michette.
Ses angoisses, ses obsessions, sa hantise du bruit surtout, le conduisent droit à l’hôpital psychiatrique, où il espère enfin parvenir à écrire.

On retrouve Jean Martin dans Chalet 1, récit asilaire cette fois, constitué de courts chapitres dans un style beaucoup plus resserré, lapidaire, direct, très dialogué. Une mosaïque de petits tableaux décrivant le quotidien de l’hôpital, des portraits de malades, de médecins, dont l’humour allège la noirceur.

450 pages / 14 x 20,5 cm
Date de sortie : 06 mai 2009
19,30 euros
ISBN : 9782916589367

  

Auteur·trice

andre baillon cambourakis

André Baillon

Né à Anvers en 1875, André Baillon, orphelin à six ans, est recueilli par sa tante qui l’envoie aussitôt en pension. Chez les soeurs comme chez les jésuites sa conduite lui vaut d’être renvoyé. Ses études secondaires terminées, André noue une liaison avec une prostituée avant d’être exclu de l’université. Rosine le quitte après avoir dilapidé son héritage. Baillon se jette à la mer, on le sauve. En 1901, il rencontre Marie Vandenberghe, une ancienne prostituée , qu’il épouse un an plus tard. Après une succession de crises de neurasthénie, il loue avec elle une petit maison à Westmalle et se lance dans l'élevage de poules : un échec. Retour à Bruxelles. En 1912, le journaliste sans grade s’éprend d’une pianiste célèbre, Germaine Lievens. Au cours de quatre années prodigieuses, il écrit presque d’une traite Histoire d’une Marie, En Sabots, Délire, Par fil spécial et Zonzon Pépette. Il s’identifie si bien au héros criminel de ce dernier roman, que Germaine, victime à son tour d’une grave dépression le quitte. Il retrouve Marie au lendemain de l’armistice. Il a quarante cinq ans quand son premier roman En sabots–- est édité à Bruxelles. S’ensuit une tentative parisienne de ménage à trois, tumultueuse : Marie renonce. Il se lance en 1923 dans une relation compliquée et ambiguë avec sa belle fille âgée de seize ans : il sombre moralement et est interné dans le service psychiatrique de la Salpêtrière, reçoit son premier prix littéraire sur son lit d’hôpital. Il trouve dans ce séjour l’inspiration de trois romans, Un homme si simple, Le Perce-oreille du Luxembourg et Chalet 1. À sa sortie d’hôpital, André écrit et vit en ermite pendant quelques années. En 1930, il noue une liaison dévorante avec un écrivain bruxellois, Marie de Vivier, une admiratrice. Ils échangent des centaines de lettres, essayent de se tuer l’un l’autre, organisent en duo leur suicide, se ratent, tentent en vain de se suicider séparément. Marie de Vivier entre finalement dans un hôpital psychiatrique. Baillon inonde sa propre chambre de fleurs et absorbe une overdose de somnifère. Il meurt le 10 avril 1932 à l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye où Germaine l’a fait transporter.
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