Cinéma muet avec battements de cœur

9,00

Le cycle romanesque Kornel Esti (1933), son chef-d’œuvre, tel qu’il a été recomposé à partir d’une quarantaine de nouvelles disséminées, peut être considéré comme le fruit de cette réflexion.
La série plus instinctive de « griffonnages » rassemblés dans Cinéma Muet… en est un autre.
Traits de plumes, extraits de bloc-notes, fragments de journal, réflexions morales, micro fictions, poèmes en prose… ces cinquante-trois textes, « sans tours de passe passe », nous entretiennent en bloc des affaires de la vie et s’étonnent tendrement – non sans humour parfois – devant la poignante, la grande fabrique, le cinéma muet du désespoir quotidien. Leur sujet est essentiellement humain, leur caractère souvent paradoxal, leur point de départ presque toujours anodin ; ce que l’auteur a vécu hier, aperçu ou contemplé dans la rue, une mendiante, un bonhomme de neige, le manège d’une mouche, ce dont il a rêvé, la mort de son stylo, le serrement de cœur qu’il a eu un jour dans son enfance… des « banalités jamais usées ».

144 pages / 11,5 x 17,5 cm
Date de sortie : 20 février 2013
9 euros
ISBN : 9782366240283

  

Auteur·trice

dezso kosztolanyi cambourakis

Dezső Kosztolányi

Desző Kosztolányi est né le 29 mars 1885 dans une ancienne province de l’Empire Austro-Hongrois. Célèbre dès 22 ans avec un premier recueil de poèmes, il est l’un des auteurs les plus lus de sa génération – celle de Krudy, Füst, Karinthy… – la première génération de l’illustre revue moderniste hongroise Nyugat. Auteur prolifique, polyglotte, traducteur de Shakespeare, Rilke, Baudelaire, Valéry et de nombreux poètes chinois, Kosztolányi est au sommet de sa gloire dans la deuxième moitié des années 1920. Le chemin d’écriture qu’il a suivi jusque-là – il a déjà écrit plus des deux tiers de son œuvre –, les genres « trop parfaits » qu’il a pratiqués – romans, nouvelles, poésie, essais, journalisme –, l’ont mené cependant vers une douloureuse impasse artistique. Considérant qu’il n’y a pas d’art plus grand que celui d’éliminer, Kosztolányi privilégiera dès lors la forme brève, s’efforçant de retrouver la totalité dans le fragment, de jouer librement avec l’immense sujet de la vie. Kosztolányi est mort à Budapest le 3 novembre 1936.
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