Une Famille de menteurs

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et autres nouvelles

Traduit par
Préface de

« Seul l’invraisemblable est vraiment vraisemblable, seul l’incroyable est vraiment croyable. »

Ce paradoxe de l’expérience du mensonge déployé dans Kornél Esti traverse l’œuvre de Dezső Kosztolányi. Depuis son premier recueil de nouvelles, il n’a en effet cessé de s’interroger sur cet étrange phénomène à la fois familier et familial qui entoure notre quotidien.
Regroupées autour des trois thématiques que sont l’étranger, la profession et la famille, les neufs nouvelles inédites en français qui composent le présent recueil proposent autant de variations autour de cette réflexion servie par la plume teintée à la fois d’humour et d’angoisse du grand auteur hongrois.
Invariablement, les personnages de ses histoires aspirent au bonheur. Mais, immanquablement, un imprévu surgit – lié à des faux-semblants, au hasard ou encore à des excès de bienséance – qui ruine leurs efforts, leur belle entreprise sombrant dans le grotesque. Sans oublier ceux dont l’existence entière repose sur l’imagination fallacieuse : la grande famille des artistes et des poètes, pour qui l’incroyable est toujours croyable.

112 pages / 11,5 x 17,5 cm
Date de sortie : 02 novembre 2016
10 euros
ISBN : 9782366242430

  

Auteur·trice

dezso kosztolanyi cambourakis

Dezső Kosztolányi

Desző Kosztolányi est né le 29 mars 1885 dans une ancienne province de l’Empire Austro-Hongrois. Célèbre dès 22 ans avec un premier recueil de poèmes, il est l’un des auteurs les plus lus de sa génération – celle de Krudy, Füst, Karinthy… – la première génération de l’illustre revue moderniste hongroise Nyugat. Auteur prolifique, polyglotte, traducteur de Shakespeare, Rilke, Baudelaire, Valéry et de nombreux poètes chinois, Kosztolányi est au sommet de sa gloire dans la deuxième moitié des années 1920. Le chemin d’écriture qu’il a suivi jusque-là – il a déjà écrit plus des deux tiers de son œuvre –, les genres « trop parfaits » qu’il a pratiqués – romans, nouvelles, poésie, essais, journalisme –, l’ont mené cependant vers une douloureuse impasse artistique. Considérant qu’il n’y a pas d’art plus grand que celui d’éliminer, Kosztolányi privilégiera dès lors la forme brève, s’efforçant de retrouver la totalité dans le fragment, de jouer librement avec l’immense sujet de la vie. Kosztolányi est mort à Budapest le 3 novembre 1936.
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