Elle, qui ne touche jamais terre

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Miriam est tombée dans le coma après un accident. Andrea la connaît depuis peu, mais il est follement amoureux d’elle. Chaque jour désormais, il vient s’asseoir à ses côtés et lui parle, parce qu’il entend sa voix. Leurs paroles se font écho dans leurs esprits et dans les limbes où Miriam reconstruit ses souvenirs et où Andrea tente de la ramener à la vie. Autour du lit de la jeune fille défilent d’autres personnages, qui attendent son réveil : ses parents, Mara et Lucio, déjà affectés par une tragédie qui les a éloignés l’un de l’autre ; le prêtre Nanni, l’exorciste vénéré, qui s’efforce de faire d’Andrea son disciple tandis qu’il est persuadé que Miriam est possédée par le diable, au point de chercher à les éloigner l’un de l’autre à tout prix ; et enfin, Gabry, la meilleure amie de Miriam, qui lui envoie de longs messages depuis Bologne, où elle a déménagé. En sept jours, les histoires et les voix de ces personnages alternent et se répondent, bâtissant une intrigue où les questions de l’amour et de la mort se mêlent à celles du salut et du destin, tandis que la raison cède de plus en plus sa place à l’inconscient, jusqu’à ce que la réalité ne reprenne violemment le dessus.

Date de parution : le 1er mars
Traduit de l'italien par Laura Brignon
216 pages / 140 x 205 mm
21 euros TTC
ISBN 978-2-36624-754-1

  

Auteur·trice

Portrait d'Andrea Donaera

Andrea Donaera

Andrea Donaera est né à Maglie, dans les Pouilles, en 1989. Il a grandi à Gallipoli et vit désormais à Bologne. Il a étudié les sciences de la communication à l’université de Salento où il a été l’un des fondateurs du centre de recherche du PEN sur la poésie contemporaine et les nouvelles formes d’écriture. Depuis 2017, il est le directeur artistique du festival littéraire Poié à Gallipoli. En 2019, il a publié un recueil de poésie intitulé Una Madonna che mai appare au sein d’un ouvrage collectif de poésie contemporaine. Je suis la bête traduit par Lise Caillat est son premier roman.

Presse/Actualités

« Plus encore qu’avec Je suis la bête, son premier roman, Donaera nous offre ici un roman de voix : chaque personnage à son propre mode d’expression, son propre ton et un langage distinct. (…) Donaera manie habilement la mimésis linguistique pour chacun des personnages, de la libération à l’accumulation syntaxique, en passant par la fragmentation du dialogue et la réflexion. » La Lettura

« L’écriture d’Andrea Donaera nous rappelle les battements les plus secrets d’un Sud ancestral, intemporel, terrible et sublime. » Omar di Monopoli, Tuttolobri

« L’exploration et la mise à nu des douleurs des humains, la tragédie qu’ils sont nombreux à porter en eux comme une tumeur noire dont ils ne parviennent pas à parler, dont, aussi, ils ont souvent honte et qu’ils dissimulent aux autres de toutes leurs forces, est l’affaire des écrivains courageux. Andrea Donaera est l’un de ces écrivains courageux, transformant pour la deuxième fois l’essai. » Il Foglio

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