Moi contre les États-Unis d’Amérique

24,00

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Après American Prophet, Moi contre les États-Unis d’Amérique est sans doute le livre où Paul Beatty pousse le plus loin la féroce ironie qui caractérise ses romans : pour servir ce qu’il croit être le bien de sa propre communauté, un afro-américain va aller jusqu’à rétablir l’esclavage et la ségrégation à l’échelle d’un quartier, s’engageant dans une forme d’expérience extrême et paradoxale qui lui vaudra d’être trainé devant la Cour suprême.

Un sommet d’humour grinçant.

352 pages / 14 x 20,5 cm
Date de sortie : 03 mai 2017
24 euros
ISBN : 9782366241563

  

Auteur·trice

paul beatty cambourakis

Paul Beatty

Paul Beatty est né en 1962 à Los Angeles et vit à New York. Il est l’auteur de deux recueils de poésie et de quatre romans, tous traduits en français : American Prophet (1996) paru aux éditions Passage du Nord-Ouest, Tuff, traduit par Nathalie Bru (2000), Slumberland, traduit par Nicolas Richard (2008) et Moi contre les États-Unis d’Amérique, traduit par Nathalie Bru (2015), pour lequel il a obtenu le Man Booker Prize en 2016.

Presse/Actualités

« Paul Beatty réussit un roman ironique et enlevé où la ségrégation est ce qui ressuscite son quartier au lieu de le perdre. […] Moi contre les États-Unis d’Amérique renouvelle pas mal d’idées bien ancrées en chacun […] et nous en apprend de belles sur les sujets les plus divers. ”Tu savais que Gandhi battait sa femme?” »
Mathieu Lindon, Libération

« Toni Morrison met des gants, Paul Beatty frappe à poings nus. […] Provocateur et insolent, Beatty est un poète qui a troqué l’alexandrin pour le phrasé et la gouaille rap. […] Une satire drôle, intelligente et politiquement explosive. »
Laurent Raphaël, Focus Vif (Dans la sélection des musts de la rentrée 2015)

« Volontiers provocateur, le romancier américain frappe encore plus fort avec ce nouveau livre qui est tout sauf politiquement correct. […] La prose slammée et percutante de Paul Beatty, qui fut l’élève d’Allen Ginsberg, est toujours aussi efficace. Un roman qui résonne particulièrement, alors que le mythe d’une Amérique post-raciale s’effondre chaque jour un peu plus. »
Clémentine Goldszal, Les Inrocks (sélection des 45 titres à ne pas manquer dans la rentrée 2015)

« Deux ans après l’explosif American Prophet, Paul Beatty continue son plasticage féroce de la bienpensance yankee. Moi contre les États-Unis d’Amérique, bombe satirique à la prose drolatique, exhume les maux de cette Amérique immuablement empêtrée dans ses querelles intercommunautaires et l’impose comme le plus effronté, le plus provocant mais surtout le plus lucide et le plus hilarant de sa génération. Quelle démonstration ! »
Léonard Billot, Glamour

« Moi contre les États-Unis d’Amérique est une satire hilarante, un condensé de pop-culture sur fond de racisme aux États-Unis. L’écriture de Paul Beatty est vivifiante, et provoque autant la réflexion qu’elle ne déclenche le rire. »
The Huffington Post

« Beatty se surpasse lui-même, et sans doute tous les autres. Il signe une satire effrénée empreinte d’humour noir, d’une implacable justesse et d’une élégance rare. Il nous fait rire à gorge déployée et, comme les plus grands, pousse par la même occasion à une profonde réflexion. Un ouvrage majeur. »
Mark Levine, Booklist

« La satire est un instrument merveilleux entre les mains d’un écrivain aussi formidable que Paul Beatty. Tantôt blues, tantôt hip-hop, un rythme fort secoue le récit. Étayé par des références aux luttes contre la (les) médiocrité(s), ce nouveau roman de Beatty est tour à tour fiction et pamphlet, satire jubilatoire et débridée résolument politiquement incorrecte. »
Jean-Baptiste Hamelin, Page

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