Les lance-flammes (poche)

13,50

Traduit par

« On dit de moi que j’écris mal. (… Pourtant) je suis fortement attiré par la beauté. Combien de fois j’ai souhaité composer un roman qui, comme ceux de Flaubert, serait constitué de toiles panoramiques… ! Mais aujourd’hui, parmi la rumeur d’un édifice social qui s’effondre inéluctablement, il n’est pas question de penser à la broderie. Le style demande du temps et, si j’écoutais les conseils de mes camarades, il m’arriverait ce qui arrive à certains d’entre eux : j’écrirais un livre tous les dix ans, après quoi je prendrais dix ans de vacances pour me reposer d’avoir mis dix ans à écrire mon bon petit devoir de cent pages. »
Roberto Arlt, 1931

Dans ce deuxième volume d’un diptyque commencé avec l’hallucinante fresque des Sept Fous, Roberto Arlt nous plonge encore plus avant dans les bas-fonds de Buenos Aires et les pensées torturées de ses personnages mus par leurs peurs, leurs désirs et leurs folles aspirations révolutionnaires. Une œuvre résolument visionnaire et impressionnante d’actualité.

Traduit de l'espagnol (Argentine) par Lucien Mercier
Date de sortie 8 janvier 2020
416 pages / 115 x 175 mm
13,50 euros ttc
ISBN 978-2-36624-466-3

  

Auteur·trice

roberto arlt cambourakis

Roberto Arlt

Roberto Arlt est né en 1900 à Buenos Aires. Ouvrier, inventeur raté, journaliste, il a publié son premier roman en 1926, Le Jouet enragé, considéré comme l’acte de naissance de la littérature urbaine argentine. Les Sept Fous (1929) et Les Lance-flammes (1931) forment un diptyque considéré comme son chef-d’œuvre. Il est mort en 1942.

Presse/Actualités

« Les Lance-Flammes reprend l’histoire en la décentrant en partie d’Erdosain. On y découvre les discussions philosophico-politiques de l’Astrologue, la fascination qu’il exerce sur une ancienne prostituée malgré son impuissance, l’assassinat dans la rue du proxénète au moment où il baisse la garde dans un accès inattendu de sentimentalité, le récit de sa relation avec Erdosain par son ex-épouse réfugiée dans un couvent, un traité de fabrication d’un gaz mortel, le phosgène, et, d’une manière générale, les récits d’hommes et de femmes qui ne sont pas des anges. La victime ne sera pas celle qui était prévue, et Erdosain poursuivra sa descente aux enfers. »
Charles Jacquier, Le Monde Diplomatique

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