Seiobo est descendue sur terre

26,00

Traduit par

De Kyoto à Venise, de Paris à Athènes en passant par Grenade et Genève, László Krasznahorkai nous entraîne dans un sublime voyage à travers les époques, au fil de dix-sept chapitres qui sont autant de variations et de réflexions sur l’art, la création et la quête du sacré.
Aux côtés d’un visiteur égaré dans les ruelles vénitiennes découvrant avec éblouissement une œuvre méconnue de la Scuola di San Rocco, d’un acteur de théâtre no- incarnant la déesse Seiobo, d’un gardien du musée du Louvre entretenant une relation quasi amoureuse avec la Vénus de Milo ou encore d’un architecte fanatique de musique baroque tâchant maladroitement de transmettre sa passion à quelques vieux villageois, László Krasznahorkai nous fait partager l’intensité de l’expérience artistique dans toute sa complexité.

Déployant une prose majestueuse dont le rythme invite à la contemplation, tour à tour hiératique, ironique, et toujours vertigineusement érudit, László Krasznahorkai interroge le rôle de l’artiste, la place du spectateur, et explore l’émotion que peuvent susciter les chefs-d’œuvre en chacun d’entre nous.

Traduit du hongrois par Joëlle Dufeuilly
Date de sortie : 21 mars 2018
416 pages / 14 x 20,5 cm
26 euros ttc
ISBN : 978-2-36624-329-1

  

Auteur·trice

laszlo krasznahorkai cambourakis

László Krasznahorkai

László Krasznahorkai, né à Gyula, en 1954, est l’un des écrivains hongrois contemporains les plus importants, auteur d’une dizaine de romans, nouvelles et essais. Il a également collaboré avec le cinéaste hongrois Béla Tarr, pour lequel il a adapté certains de ses romans (Le Tango de Satan ; Les Harmonies Werckmeister), mais aussi rédigé des scénarios originaux (Le Cheval de Turin). Son œuvre a été primée dans son pays et à l’étranger : en 2004, il obtient le prix Kossuth, la plus haute distinction littéraire en Hongrie et en 2015, le Man Booker International Prize.

Presse/Actualités

« L’universalité de l’écriture de Krasznahorkai est comparable à celle que l’on trouve dans Les Âmes mortes de Gogol et surpasse de loin toutes les préoccupations bien moindres de la littérature contemporaine. »
– W.G. Sebald

« Krasznahorkai est le maître hongrois de l’apocalypse qui soutient la comparaison avec Gogol et Melville. »
– Susan Sontag

« SEIOBO est un feuilletage d’épiphanies, qu’elles sé dérobent ou qu’elles s’offrent totalement. Il est question de beauté qui fait retour et de notre regard, plus ou moins disponible à elle. La ville de Kyoto, ville d’allusions, la ville de Florence et sa peinture, la ville de Paris et ses musées, il n’y a point de limites géographiques au voyage proposé. »
– Marie Richeux, France Culture « Par les temps qui courent »  

« Avec Seiobo est descendue sur terre, le styliste hongrois aux phrases incommensurables – elles courent, à la fois élastiquement et nerveusement, sur deux pages et demie sans faiblir ! – se révèle maître de l’épiphanie créatrice. […] László nous embarque. Ses circonlocutions amples, exigeantes, documentées, tout comme sa vision altissime, énigmatique voire fantastique, ne font jamais obstacle à la lecture. Elles nous hissent en toute sa clarté aveuglante vers de sommets, où le mysticisme le dispute à l’absurde.  Dans ce livre profus et clair, on entend même les silences. »
– Antoine Perraud, La Croix

« Le grand auteur hongrois revient avec un livre étonnant nous interrogeant sur l’art, la beauté et un sens du sacré submergé par le chaos. […] László Krasznahorkai ne cesse d’arpenter les champs de ruines de notre humanité en déshérence. »
– Sean James Rose, Livres Hebdo

« À la fois visionnaire et virtuose, […] il mêle le suspense aux descriptions méticuleuses, pousse le sublime et l’horreur jusqu’à la fascination, et donne une vie magique et angoissante à de mystérieuses œuvres d’art, qui transgressent les lois humaines en surgissant dans la réalité. »
– Yvette Goldberger-Joselzon, Le Courrier de l’Europe centrale

« La beauté est de ce monde. La preuve à chacune de ces 400 pages. »
– Librairie L’Arbres à lettre (Paris)

« C’est un livre splendide, au souffle intemporel. C’est un livre énorme et nuageux, étonnant à l’extrême, qui embrasse l’art et le temps…Il faut lire László Krasznahorkai : retenez ce nom! »
– Librairie Tropismes (Bruxelles)

« Expérience de lecture unique, ses romans foisonnent, les phrases travaillent à l’extrême, dérivent et reviennent à leur départ. Réflexion sur l’art, la création et la quête du sacré, cette nouvelle ‘épopée’ est une priorité de tout lecteur… dans une excellente traduction de Joëlle Dufeuilly. »
– Librairie Maupetit (Marseille)

« Krasznahorkai n’est pas un écrivain qui raconte le monde ; il le révèle ! Par la puissance de sa langue, ses livres acquièrent la dimension d’une épiphanie. […] Comme Jaume Cabré, Krasznahorkai au travers de ses romans et nouvelles est à la recherche de la vérité de l’homme. Seiobo est descendue sur terre est une méditation sur le pouvoir de l’art et de la puissance des émotions que l’on peut ressentir dans notre vie esthétique, lire ces textes c’est aussi une façon de partir comme c’est le cas pour les personnages à la recherche de ce qu’il y a de sacré dans l’homme et dans l’art. C’est un roman porté par une foi puissante dans les pouvoirs de l’art, un livre solaire ! […] Un véritable chef d’œuvre. »
– Librairie Ombres Blanches (Toulouse)

Catégories : , ,

Newsletter

Si vous souhaitez recevoir des nouvelles des éditions Cambourakis, inscrivez-vous !

Votre adresse de messagerie est uniquement utilisée pour vous envoyer notre newsletter. Vous pouvez à tout moment utiliser le lien de désabonnement intégré dans la newsletter.

En savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.

Mise à jour…
  • Votre panier est vide.