Les Orageuses (poche)

10,50

« Depuis qu’elle avait revu Mia, l’histoire de vengeance, non, de “rendre justice”, lui trottait dans la tête. On dit pas vengeance, lui avait dit Mia, c’est pas la même chose, là on se répare, on se rend justice parce que personne d’autre n’est disposé à le faire. Lucie n’avait pas été très convaincue par le choix de mot, mais ça ne changeait pas grand-chose. En écoutant ces récits dans son bureau, son cœur s’emballe, elle aurait envie de crier, de diffuser à toute heure dans le pays un message qui dirait On vous retrouvera. Chacun d’entre vous. On sonnera à vos portes, on viendra à votre travail, chez vos parents, même des années après, même lorsque vous nous aurez oubliées, on sera là et on vous détruira. »

Un premier roman qui dépeint un gang de filles décidant un jour de reprendre comme elles peuvent le contrôle de leur vie.

Date de parution : 1er septembre 2021
Collection Sorcières
144 pages / 115 x 175 mm
10,5 euros ttc
ISBN 978-2-36624-597-4

  

Auteur·trice

Marcia Burnier

Marcia Burnier est une autrice franco- suisse. Elle a co-créé le zine littéraire féministe It’s Been Lovely but I have to Scream Now et a publié différents textes dans les revues Retard Magazine, Terrain vague et Art/iculation. Née à Genève, elle a grandi dans les montagnes de Haute-Savoie. Elle a notamment suivi des études de photographie et cinéma à Lyon 2. Les Orageuses est son premier roman, et le premier de la collection Sorcières.

Presse/Actualités

« Orageuses – ni enragées ni courageuses. Voilà le nom forgé par Marcia Burnier, pour dire autrement la colère et la résilience féminines. Derrière la jaquette, les mots de cette primo-romancière bouillonnent tout autant que son titre. La plume déterminée, trépidante, alerte, elle raconte l’histoire d’un groupe de jeunes femmes ordinaires qui se décident à mettre fin à l’impunité et à la tranquillité de leurs violeurs. Elles sont sept, et vont se bricoler la réparation que la justice ne veut pas leur offrir. L’intérêt de ce premier roman n’est pas à chercher du côté du spectaculaire, mais plutôt de la nuance. Complexité du propos, servi avec radicalité et délicatesse tout à la fois, pour raconter la psyché ravagée et le corps devenu fantomatique de ces victimes que tout le monde délaisse : la justice, la société, et même les proches. En décrivant leur quotidien tissé de micro-agressions, la romancière raconte aussi une condition féminine plus universelle. Qui n’a jamais été effrayée face à un groupe d’hommes déchaînés dans un train, ou paniquée à l’idée de rentrer seule la nuit ? »
Télérama

« L’autrice, qui signe ici son premier roman, représente le genre de voix qu’on aimerait lire plus souvent : une plume sincère, fiévreuse, sur un sujet – le viol – qui fait forcément écho aux mobilisations féministes actuelles. Comme on pouvait s’y attendre, il s’agit d’une histoire de vengeance, dans la lignée de Dirty Week-End de Helen Zahavi, mais aussi une histoire de liens de solidarité qui se tissent, lentement mais sûrement, et redonnent du souffle. Un texte gorgé de colère, donc, mais aussi d’espoir. »
Well Well Well

« Lecture urgente et terriblement actuelle ! »
Clara – Librairie Flagey

« La sororité qui s’en dégage révèle une sensibilité et une radicalité qui ébranlent durablement. »
Lucie – Librairie Les Nouveautés

« Quand la Justice est défaillante, comment rendre justice pour retrouver dignité et confiance. Voilà la problématique posée aux jeunes femmes de ce premier roman ; la réponse sera énergique, non pas rageuse mais déterminée. »
Librairie L’Atelier

« Un premier roman plein de rage, de sororité, et d’espoir. Terriblement d’actualité, ce texte féministe nous raconte les histoires croisées de femmes qui vont décider de reprendre le contrôle de leur vie. Un livre nécessaire, à découvrir absolument ! »
Librairie du Channel

« Se faire justice quand le monde résiste à toute avancée concrète et laisse les victimes dans leurs coins, grande question que pose ce roman absolument formidable. La prose de Marcia Burnier est entêtante, un tourbillon littéraire qui va faire date dans les romans qui secoue le cocotier du féminisme et de l’activisme. »
Librairie Les Bien-Aimés

« Parce que la vengeance peut être salvatrice. Ce roman est un rappel à l’ordre pour tous ceux qui pensent encore que l’on va se laisser marcher sur les pieds. C’est la force de toutes celles qui n’ont pas pu se déchaîner. »
Librairie Nouvelle

« Lorsqu’un gang de filles décide de rendre sa propre justice. Un roman essentiel, jouissif, une ode à la sororité et au droit à la révolte. Parfait ! »
Librairie Mollat

« Les Orageuses, c’est un point d’exclamation. Le cri perçant qui redonne la voix à toutes ces femmes qu’on pousse au silence et qu’on oublie. »
Librairie L’Armitière

« Un premier roman saisissant et nécessaire, à mettre entre toutes les mains, pour une révolte aussi vitale qu’urgente. »
Librairie De fil en page

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