Fille unique d’un sous-préfet, Franca vit à Florence chez sa tante, assez conservatrice, qui s’inquiète de ses allures frivoles. Car Franca et son groupe d’amies ont adopté les tenues à la mode : robes décolletées et courtes, coiffures à la garçonne. Totalement libres, elles jouent au tennis, fument, fréquentent les cafés, les théâtres et les cinémas, et flirtent sans honte. Au cours d’une soirée mondaine, Franca fait la connaissance de Stefano, futur avocat, fils d’un propriétaire terrien sicilien, de passage à Florence. Attiré par Franca, il est cependant soucieux de son apparente liberté, de son ironie et de ses flirts passés, lui-même ayant une conception plus traditionnelle du couple. Intriguée par son caractère ombrageux, Franca est plus que jamais attirée par Stefano, auquel elle continue de penser après qu’il soit retourné en Sicile. Aussi n’hésite-t-elle pas un seul instant, lorsque son père est muté dans le village où il vit. Elle part s’installer avec lui, change de mode de vie et adopte une apparence plus conventionnelle pour se conformer aux goûts de Stefano. Elle parvient à intégrer le cercle de sa famille, devenant très amie avec sa soeur, jusqu’à ce qu’un quiproquo jette l’opprobre sur elle, la contraignant à regagner Florence où, tiraillée entre ses amitiés passées et sa condition actuelle, elle s’aigrit progressivement…