Une fleur qui ne fleurit pas (poche)

10,50

Traduit par

Fille unique d’un sous-préfet, Franca vit à Florence chez sa tante, assez conservatrice, qui s’inquiète de ses allures frivoles. Car Franca et son groupe d’amies ont adopté les tenues à la mode : robes décolletées et courtes, coiffures à la garçonne. Totalement libres, elles jouent au tennis, fument, fréquentent les cafés, les théâtres et les cinémas, et flirtent sans honte. Au cours d’une soirée mondaine, Franca fait la connaissance de Stefano, futur avocat, fils d’un propriétaire terrien sicilien, de passage à Florence. Attiré par Franca, il est cependant soucieux de son apparente liberté, de son ironie et de ses flirts passés, lui-même ayant une conception plus traditionnelle du couple. Intriguée par son caractère ombrageux, Franca est plus que jamais attirée par Stefano, auquel elle continue de penser après qu’il soit retourné en Sicile. Aussi n’hésite-t-elle pas un seul instant, lorsque son père est muté dans le village où il vit. Elle part s’installer avec lui, change de mode de vie et adopte une apparence plus conventionnelle pour se conformer aux goûts de Stefano. Elle parvient à intégrer le cercle de sa famille, devenant très amie avec sa soeur, jusqu’à ce qu’un quiproquo jette l’opprobre sur elle, la contraignant à regagner Florence où, tiraillée entre ses amitiés passées et sa condition actuelle, elle s’aigrit progressivement…

Paru le 1er mars
Traduit de l’italien par Marguerite Pozzoli
180 pages / 115 x 175 mm
10,50 euros TTC
ISBN 978-2-36624-757-2

  

Auteur·trice

Maria Messina

Née à Palerme en 1887, Maria Messina a passé l’essentiel de sa vie à Naples, où sa famille s’installe en 1911. À partir de 1908, elle écrit de nombreux romans et recueils de nouvelles, jusqu’à Severa, publié en 1928, alors que sa sclérose en plaques l’empêche de poursuivre son œuvre. Elle en meurt en 1944, à Pistoia, sous les bombardements, oubliée de tous. Centrés sur la Sicile des petites gens, ses récits étaient très appréciés de son vivant, notamment par Giovanni Verga, et ont été redécouverts par Leonardo Sciascia.

Presse/Actualités

« L’écrivaine sicilienne déploie une écriture subtile, profonde mais toujours épurée. » Télérama

« De Maria Messina, née à Palerme un 14 mars vers 1880 (…) on ne trouve nulle trace dans les histoires de la littérature du xxe siècle. Ce qui nous étonne (…), c’est que malgré les revendications féminines et féministes d’aujourd’hui, malgré les tentatives de reconstitution, à partir de textes de femmes, de la condition féminine à travers le monde et particulièrement en Italie du Sud, ses nombreux livres et même son nom soient restés totalement ignorés. » Leonardo Sciascia

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