Fin des années 1950, entre San Francisco et Portland, alors que la Beat Generation rebat les cartes de la littérature sur fond de jazz, un groupe de jeunes gens rêve d’une vie d’écriture. Charlie revient de la guerre de Corée avec le puissant désir d’écrire « le Moby Dick sur la guerre ». Sur les bancs de la fac, il rencontre la très talentueuse Jaime, rejetonne de la classe moyenne. Coup de foudre quasi immédiat. Mais au temps de l’amour succède celui de l’apprentissage, et les rêves vont devoir s’accommoder des tours joués par la vie. Quels écrivains vont devenir Charlie, Jaime et leurs amis : le flamboyant Dick Dubonet, le voyou orphelin Stan Winger ou encore le discret Kenny Gross ? Un ex-taulard peut-il intégrer le monde des lettres ? Un écrivain peut-il vraiment conquérir Hollywood ? Roman d’apprentissage littéraire, mais aussi roman d’amour et d’amitié où l’alcool coule à flots, Un dernier verre au bar sans nom, œuvre posthume, réunit tous les thèmes chers à Don Carpenter.